Ces chroniques écrites de 2004 à 2006 (à la demande de Thierry Guichard pour Le Matricule des Anges) sont une interrogation à propos de notre complaisance à l'égard de la télévision et sur la racine de cette volupté régressive face au pire.
Reste à trouver les moyens stylistiques pour retirer de ce gachis télévisuel quelque chose qui ferait le matériau d'une oeuvre (ou d'une politique).
Cet ouvrage est une belle expérience de réflexion sur la manière dont les images sont enfermées et son articulation dans le temps de la narration (entrecoupée de pub).
Un livre sur l'effet comique (et son contraire l'effet navrant) de la télévision dans la mise en scène de sa bêtise. Prigent répond à cette laideur esthétique par une jouissance d'écrire, on avance ainsi dans le livre en passant par différentes descriptions (comiques) jusqu'au dernier article qui propose un point de vue analytique sur la télévision.
Reste à trouver les moyens stylistiques pour retirer de ce gachis télévisuel quelque chose qui ferait le matériau d'une oeuvre (ou d'une politique).
Cet ouvrage est une belle expérience de réflexion sur la manière dont les images sont enfermées et son articulation dans le temps de la narration (entrecoupée de pub).
Un livre sur l'effet comique (et son contraire l'effet navrant) de la télévision dans la mise en scène de sa bêtise. Prigent répond à cette laideur esthétique par une jouissance d'écrire, on avance ainsi dans le livre en passant par différentes descriptions (comiques) jusqu'au dernier article qui propose un point de vue analytique sur la télévision.
G.Q.
Christian Prigent, Le monde est marrant (vu à la télé)
Juin 2008
96 pages, 11 €
ISBN : 978284682-257-2
éditions P.O.L.
Juin 2008
96 pages, 11 €
ISBN : 978284682-257-2
éditions P.O.L.
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