mercredi 25 janvier 2017

Raphaël Garrigos & Isabelle Roberts, L'Empire. Comment Vincent Bolloré a mangé Canal+

Raphaël Garrigos
Isabelle Roberts
L'Empire 
Comment Vincent Bolloré a mangé Canal+  
Seuil/Les Jours
2016

Présentation de l'éditeur
Il a déjà fixé la date, le 17 février 2022, Vincent Bolloré léguera sa petite épicerie à sa dynastie. Du transport et de la logistique, du fioul et des batteries électriques, du plastique et des palmiers en Afrique. Et Havas. Et Vivendi. Et Canal+. Depuis l’été 2015, l’homme d’affaires mène un raid sur le groupe crypté dont il a viré la quasi-totalité des dirigeants. Désormais, Vincent Bolloré fait sa loi à Canal+, et ça ne fait que commencer.
Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, connus aussi sous le nom des Garriberts, racontent avec humour et acuité le feuilleton de ce jeu de massacre. Ayant couvert les médias pendant 15 ans pour le journal Libération, ils ont une connaissance intime de ce milieu, et ont eu accès privilégié à des sources qui n’ont pas l’habitude de parler.
Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts dirigeaient la rubrique « Écrans-Médias » à Libération, où ils ont vu naître des Hanouna et disparaître des PPDA, s’émietter les audiences et valser les patrons de chaînes. Ils font partie des fondateurs du site Les Jours, lancé en février 2016, où ils continuent de suivre la télé et les médias, et bientôt la politique. Ils ont déjà publié un livre consacré au JT de Jean-Pierre Pernaut, La Bonne Soupe (Les Arènes, 2007).

mardi 24 janvier 2017

Isil Zeynep Turkan-Ipek, Chroniqueurs politiques en Turquie (1980-2014)

Isil Zeynep Turkan-Ipek
Chroniqueurs politiques en Turquie (1980-2014)
Préface de Philippe Aldrin
L'Harmattan
Histoire et perspectives méditerranéennes 
2017

Présentation de l'éditeur
Les rapports entre les journalistes et le pouvoir en Turquie sont peu étudiés par les sciences sociales. Cet ouvrage tente de définir et d'expliciter l'espace professionnel occupé par les journalistes spécialisés en politique, en plaçant la focale sur la figure de l'éditorialiste et du chroniqueur. En croisant plusieurs traditions analytiques (sociologie des groupes sociaux, sociologie politique, sociologie des médias), l'auteure apporte un éclairage sociohistorique inédit sur les recompositions successives du journalisme politique depuis le coup d'Etat militaire de 1980.


mardi 25 octobre 2016

Géopolitique des télévisions transnationales d’information Sous la direction de Olivier Koch et Tristan Mattelart

Géopolitique des télévisions transnationales d’information
Sous la direction de Olivier Koch et Tristan Mattelart
Mare Et Martin 
MediaCritic
2016

Présentation de l'éditeur
La domination qu’exercent les principales agences de vidéos d’actualité ou les grandes chaînes transnationales d’information occidentales sur le commerce international des nouvelles télévisées est, depuis le début des années 2000, de plus en plus contestée. En témoigne la création, par des États aussi différents que ceux du Qatar, de Chine, de Russie ou du Venezuela, de télévisions émettant en plusieurs langues, avec le but explicite d’offrir, sur le monde, des perspectives alternatives à celles proposées par leurs consœurs d’Atlanta, de Londres, Bonn ou Paris. Analyser les enjeux géopolitiques que recèle l’émergence de ces nouveaux acteurs de la télédiffusion transnationale est l’objectif de cet ouvrage collectif. Celui-ci revient d’abord sur les vifs débats qu’a pu susciter, depuis les années 1970, l’existence d’importants déséquilibres dans le champ de la circulation internationale des nouvelles, afin de mieux saisir les mutations que représente, pour ce champ, le développement de ces nouveaux acteurs. Puis, le livre étudie en détail les efforts entrepris par Al Jazeera, TeleSUR, RussiaToday, les chaînes chinoises ou leurs homologues indiennes pour faire entendre leurs voix dissonantes, et retrace les dispositifs de diplomatie télévisuelle qu’ont, de leur côté, mis en place différentes puissances occidentales. Parallèlement, les auteurs cernent la manière dont ces divers agents diplomatiques entendent réaliser leurs missions non seulement par leurs diffusions télévisées, mais aussi par leur présence sur le web. Ce faisant, ce volume donne des clés pour comprendre la nature de la bataille que se livrent, sur une variété d’écrans, les États du Nord comme du Sud pour conquérir des audiences dans le lointain.
Olivier Koch enseigne à l'Université Galatasaray, Istanbul, et est chercheur associé au Laboratoire des sciences de l'information et de la communication (LabSic).
Tristan Mattelart est professeur à l'UFR Culture et communication de l'Université Paris VIII et chercheur au Centre d'études sur les médias, les technologies et l'internationalisation (Cemti).
Avec les contributions de Mohammed El Oifi, Gustavo Gomez-Mejia, Hasna Hussein, Ilya Kiriya, Olivier Koch, Romain Lecler, Dominique Marchetti, Tristan Mattelart, Jiangeng Sun et Daya Thussu.
 



dimanche 9 octobre 2016

Aude Lancelin, Le monde libre

Aude Lancelin
Le monde libre
Les Liens qui Libèrent
2016

Présentation de l'éditeur
Un an avant une élection présidentielle, la « numéro deux » du plus célèbre hebdomadaire de la gauche française est brutalement licenciée. Rapidement, des causes politiques à cette éviction seront évoquées par les médias. Le parti au pouvoir, traître à toutes ses promesses, se verra ainsi soupçonné d’avoir voulu remettre au pas « sa » presse, tandis que les actionnaires du « Monde libre », auquel appartient le journal, seront interpellés au sujet de leur rôle dans l’affaire. 
Partant de ces événements, la journaliste Aude Lancelin livre ici le récit de ses quinze années passées au cœur des médias français, entre décadence d’un métier, opérations de police intellectuelle, et socialisme d’appareil à l’agonie. Une plongée sans précédent dans le « quatrième pouvoir », par quelqu’un qui l’a connu de l’intérieur. Un appel aussi à la résurrection d’une vraie gauche, et à la libération des journalistes.
Aude Lancelin, spécialiste de la vie des idées, a été directrice adjointe des rédactions de "L’Obs" et de "Marianne", entre 2011 et 2016. Elle est notamment le coauteur des Philosophes et l’amour (Plon). 
 

lundi 22 août 2016

Comparing Political Journalism, Edited by Claes de Vreese, Frank Esser, David Nicolas Hopmann

Comparing Political Journalism
Edited by Claes de Vreese
Frank Esser
David Nicolas Hopmann 
Routledge
2016

Présentation de l'éditeur
Comparing Political Journalism is a systematic, in-depth study of the factors that shape and influence political news coverage today.
Using techniques drawn from the growing field of comparative political communication, an international group of contributors analyse political news content drawn from newspapers, television news, and news websites from 16 countries, to assess what kinds of media systems are most conducive to producing quality journalism.
Underpinned by key conceptual themes, such as the role that the media are expected to play in democracies and quality of coverage, this analysis highlights the fragile balance of news performance in relation to economic forces.
A multitude of causal factors are explored to explain key features of contemporary political news coverage, such as Strategy and Game Framing, Negativity, Political Balance, Personalization, Hard and Soft News
Comparing Political Journalism offers an unparalleled scope in assessing the implications for the ongoing transformation of Western media systems, and addresses core concepts of central importance to students and scholars of political communication world-wide.

mercredi 6 avril 2016

mercredi 17 février 2016

Karl Kraus, Aphorismes

Karl Kraus
Aphorismes
Traduction de Maël Renouard
Sillage
2016

Présentation de l'éditeur
« La vérité est un domestique maladroit qui casse les assiettes en faisant la vaisselle. »


Karl Kraus (1874-1936) débuta à Vienne comme journaliste. En 1899, il fonda la revue Die Fackel (Le Flambeau), dont il devient très rapidement l'unique rédacteur. Il en assure la publication jusqu'à sa mort. Cette gigantesque entreprise littéraire de démolition eut une influence considérable sur des auteurs tels que Elias Canetti, Walter Benjamin, ou Robert Musil. Artistes, journalistes, politique, morale, bêtise, Kraus n'épargne rien ni personne : " Ce qui importe n'est pas ce que nous apportons, mais ce que nous mettons à mort ".